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CINEMA & CULTURE

Photo de amblin7

amblin7

Description :

R.I.P
1928-1999


TOP 5 GENERAL:
1) Kill Bill
2) Sixième Sens
3) Le fabuleux destin d'Amélie Poulain
4) 2001: L'Odyssée de l'Espace
5) Mulholland Drive

TOP 5 2006:
1) Le Labyrinthe de Pan
2) Le Fils de l'Homme
3) C.R.A.Z.Y
4) 13 Tzameti
5) La Science des Rêves

FLOP 5 2006:
1) Incontrôlable
2) Les bronzés 3
3) Mortuary
4) Hell
5) La doublure

TOP 5 2005:
1)Mar Adentro
2)Match Point
3)Lady Vengeance
4)King Kong
5)Garden State

TOP 5 2004:
1)Kill Bill
2)Nobody Knows
3)Old Boy
4)Lost in Translation
5)Big Fish

TOP 5 Réalisateurs:
1)Stanley Kubrick
2)Quentin Tarantino
3)Jean-Pierre Jeunet
4)David Lynch
5)Takashi Miike

TOP 5 Acteurs:
1)Johnny Depp
2)Choi Min Sik
3)Benoît Poelvoorde
4)Tony Leung
5)Bruce Willis

TOP 5 Actrices:
1)Nicole Kidman
2)Isabelle Huppert
3)Marisa Paredes
4)Nathalie Portman
5)Maggie Cheung

TOP 5 Stanley Kubrick:
1)2001: L'Odyssée de l'espace
2)Orange Mécanique
3)Eyes Wide Shut
4)Barry Lyndon
5)Shining

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2001 : L'ODYSSEE DE L'ESPACE - Stanley Kubrick

Film americain de 1968 realise par Stanley Kubrick.

REGULIEREMENT CLASSE EN TANT QUE MEILLEUR FILM DE TOUS LES TEMPS, LE CHEF-D'OEUVRE ABSOLU DE STANLEY KUBRICK FASCINE ENCORE AUJOURD'HUI LE MONDE ENTIER. UN MODELE, UNIQUE, DE PERFECTION CINEMATOGRAPHIQUE.




Resume: A l'aube de l'humanite, l'homme en devenir utilise un os pour se defendre suite a la decouverte d'un etrange monolithe noir de plusieurs metres de hauteur. Des centaines d'annees plus tard, un scientifique est invite a se rendre sur la lune, ou un etrange monolithe noir parfaitement lisse a ete mis a jour. Encore quelques annees plus tard, une expedition spatiale en direction de Jupiter tourne au desastre a cause du dysfonctionnement de HAL 9000, un ordinateur doue d'intelligence. Cet accident va permettre a un astronaute de faire une decouverte qui va lui reveler la veritable nature humaine...

Il serait utopique de faire une analyse complete tellement le film est complexe. Je vais simplement developper quelques points.
Le film se divise en trois parties, plus un long epilogue. Apres une courte introduction ou l'on voit l'alignement de la Terre et de la Lune sur fond du theme ultra connu "Ainsi parlait Zarathustra", dans la premiere partie, une forme evoluee du singe recoit du fameux monolithe une sorte d'etincelle d'intelligence. Ce paralleleppipede parfait, qu'on suppose d'origine extra terrestre, offre donc a ce futur homme l'"arme", invention qui lui permet alors d'evoluer. Scene celebre: le fondu entre l'os, l'arme, jete en l'air par le singe et le vaisseau spatial, qui permet l'une des ellipses les plus longues de l'histoire du cinema. En une fraction de seconde, on saute plusieurs centaines d'annees. Kubrick dit lui meme que le vaisseau qui remplace l'os est une sorte de hangar a ogives nucleaires: on passe de l'arme primitive a l'arme absolue d'aujourd'hui.
Dans la seconde partie, la valse spatiale est une representation symbolisee de la fecondation, une navette entre dans une station circulaire. La perfection est telle que chaque plan, chaque composition, chaque changement d'angle de vue, a une signification.
La troisieme partie est la plus interessante. HAL, l'ordinateur est un personnage a part entiere. De peur de faire echouer la mission, il decide de tuer les deux astronautes qu'il croit en train de conspirer contre lui. Les effets speciaux sont d'une qualite encore inegalee aujourd'hui, car ce sont des maquettes tres detaillees et non pas des images de syntheses a la STAR WARS, ce qui rend le film tres proche du documentaire.
L'epilogue, inattendu, plonge le spectateur bouche bee dans un tourbillon psychedelique, ou chaqun y va de sa propre explication. L'astronaute, echappe de sa navette, est emporte vers un monolithe spatial, puis traverse une porte lumineuse etrange, pour atterrir droit dans une chambre style renaissance. La sequence est derangeante et possede quelque chose de terrifiant. Puis l'homme vieillit, meurt, puis renait en une sorte de foetus spatial, qui se dirige vers la Terre. Je ne connais pas la signification precise de la fin du film, et je pense qu'elle est libre d'interpretation.

J'espere que je n'ai pas denature ce chef-d'oeuvre ici. Il y aurait tellement d'autres choses a dire. Le film a mis 4 ans a se faire et le budget a depasse les 10 millions de dollars. Dans un soucis de realisme obsessionnel, Kubrick travaille en cooperation avec la NASA. La premiere du film est un echec, les critiques s'acharnent.
Le spectateur est deroute par ce qu'il voit. Ca le depasse. Il ne comprend pas. Les dialogues se reduisent a des banalites.

En deux mots: Le film deborde de tous les cotes, metaphysique, historique, poetique, il est un exces, une piece maitresse de notre patrimoine cinematographique.




--20/20--


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#Posté le mardi 08 février 2005 09:24

Modifié le mercredi 08 février 2006 05:54

ORANGE MECANIQUE - Stanley Kubrick

"La Terre est bleue comme une orange." (P. Eluard)



















Résumé: Alex, chef d'une bande de delinquants, fou de violence, de sexe et de Beethoven, se fait condamner a 14 ans de detention pour viol et meurtre. Au bout de deux ans de bonnes conduites, on lui propose de subir le traitement Ludovico, cense etre le remede miracle contre la criminalite invente par le gouvernement. La therapie fonctionne et Alex sort de prison doux comme un agneau, mais...

Kubrick explique lui-meme:
"Alex, au debut du film, represente l'homme dans son etat naturel. Lorsqu'on le soigne, cela correspondrait psychologiquement au processus de la civilisation. La maladie qui s'ensuit est la nevrose meme de la civilisation qui est imposee a l'individu. Enfin la liberation que ressent le public a la fin correspond a sa propre rupture avec la civilisation."

Genial Stanley Kubrick. Le film a fait scandale a sa sortie et est toujours encore interdit en Grande Bretagne. Il pose la question de la deliquance juvenile et son traitement par l'etat, theme on ne peut plus d'actualite. Il oppose donc deux violences: celle des jeunes et celle que l'etat met en oeuvre pour resoudre cette delinquance. Le long metrage fait preuve d'une construction extraordinaire. La encore, le realisateur deroute le spectateur, qui ne peut pas s'attacher au personnage d'Alex. Kubrick est donc en dehors des regles. La violence reprochee par les critiques les plus virulentes n'est en fait qu'un leurre car elle n'est pas approuvee, elle est montree comme etant une maladie, donc de facon assez negative. Il n'est donc pas du tout justifie de critiquer ce film sur la base de la violence. Alex se laisse guider par la passion. Dans la deuxieme partie du film, apres le traitement Ludovico, il n'est plus libre de ses actes, il n'est plus un homme, il est condamne, physiquement, a la raison.
Malcolm McDowell, l'acteur qui joue Alex est un film a lui tout seul. Un performance d'acteur epoustouflante, sans doute l'une des plus grande de l'histoire. Son visage d'ange et son regard de fou sont sans egal.
Vision pessimiste d'un futur sombre et kitsch, Kubrick montre la bestialite enfouie dans chaque individu et donc le caractere foncierement mauvais de la nature humaine. Que l'on adore ou abhorre, Orange Mecanique marque tres fortement une theorie de la realisation chere a Kubrick, ce qui fait son style resolument unique (plans fixes, grand angle, sequences accelerees ou ralenties, travellings). Un film d'une tres grande qualite, qui fascine, derange, choque toujours.

En deux mots: Que l'on trouve que c'est un bon ou un mauvais film, il y a eu un AVANT et APRES Orange Mecanique, ce qui en fait deja une oeuvre majeure.




--19/20--


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#Posté le mercredi 09 février 2005 10:42

Modifié le mercredi 08 février 2006 05:55

Mes repliques cultes

AMBLIN7



"Gamin! Gamin! Reviens... C'etait pour rire!"
C'est arrive pres de chez vous

"Si je pouvais me promener le matin je serais le plus heureux du monde."
The Hours

"- Et lui, c'est postcoital ou prenuptial?
"- Et ta connerie elle est congenitale?"
Le fabuleux destin d'Amelie Poulain

"Tout ce qui importe, c'est que faire du temps qui nous ait imparti."
Le Seigneur des Anneaux

"Vous savez pourquoi vous avez peur quand vous etes seule? Moi je sais... Je sais..."
Sixieme Sens

"- Est-ce que quand tu es arrive chez moi tu as vu une pancarte indiquant decharge pour negres creves?
"- Non.
"- Et tu sais pourquoi?
"- Non.
"- Parce qu'il n'y a pas de pancarte indiquant decharge pour negres creves!"
Pulp Fiction

"13 centimetres de neige, c'est bien. 13 centimetres de pluie, c'est beaucoup. Mais 13 centimetres de bite, c'est tres peu."
L.I.E.: Long Island Expressway

"Au clair de la lune, mon ami Peirrot. Prete moi ta plume, pour ecrire un mot. Ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu. Ouvre-moi ta porte, pour l'amour de Dieu!"
2001: L'Odyssee de l'Espace

"- Ecoute. Et c'est valable pour tout le monde, hein. Ici, on ne dit pas "oui". On dit "oui, Bernard". Compris?
"- Oui."
Podium

"- Il s'appelle Juste Leblanc.
"- Ah bon, il n'a pas de prenom?
"- Je viens de vous le dire, Juste Leblanc. Leblanc c'est son nom et c'est Juste son prenom!
"- ...
"- Monsieur Pignon, votre prenom a vous c'est Francois c'est juste? Et bien lui c'est pareil, c'est Juste."
Le diner de cons

"- Elle a massacre 88 gardes du corps?
"- Ils n'etaient pas 88 en realite, ce sont eux qui se faisaient appeles les 88 Fous.
"- Pourquoi?
"- Je sais pas... Ils devaient trouver ca cool!"
Kill Bill
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#Posté le vendredi 11 février 2005 08:27

Modifié le mercredi 08 février 2006 05:57

Mes repliques cultes

AMBLIN7




"Quand on attaque l'Empire, l'Empire contre attaque!"
Asterix et Obelix, Mission Cleopatre

"-Comment vous appelez-vous?
"-Je m'appelle Therese.
"-Je t'encule, Therese. Je te prends, je te retourne contre le mur, je te baise par tous les trous, je te défonce! Je te mets, Therese!"
Le Pere Noel est une ordure

"Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille, maman!"
La vie est un long fleuve tranquille

"Un grand pouvoir implique de grandes responsabilites."
Spiderman

"Rock'n roll!"
Les lois de l'attraction

"-Comment tu te trouves?
"-Je suis mignonne.
"-Tu aurais du etre une fille.
"-Je sais..."
Le livre de Jeremie

"Bon, si vous le voulez bien, on se taillera des pipes plus tard, les enfants!"
Pulp Fiction
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#Posté le lundi 21 février 2005 03:07

Modifié le mercredi 08 février 2006 06:01

PULP FICTION - Quentin Tarantino

Film americain de Quentin Tarantino datant de 1994 avec John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis, Uma Thurman, Harvey Keitel, Tim Roth, Christopher Walken et Quentin Tarantino.






























Resume: Deux malfrats sont a la recherche de l'etrange valise de leur patron, Marcellus Wallace, lequel est ensuite victime de la fuite d'un boxer avec qui il avait conclut un marche.

Apres RESERVOIR DOGS, Tarantino offrait a ses fans meduses un ovni cinematographique, ne repondant a aucun code connu, PULP FICTION, oeuvre d'un genre nouveau, mille fois imite depuis (SNATCH de Guy Ritchie par exemple) mais jamais egale. Difficile donc de resumer l'histoire parce que sa structure est inhabituelle. En effet, trois histoires differentes s'entrecroisent et elles ne sont pas dans l'ordre chronologique. Le film deroute un moment, puis dans la derniere partie tous les elements ne laissent aucune ambiguite. Notons que l'histoire est co-ecrite avec Roger Avary, futur realisateur de LES LOIS DE L'ATTRACTION. On y suit avec plaisir les droles deambulations de personnages hauts en couleur, John Travolta en premier, irresistible. Tarantino a le chic pour donner a des "has been" des roles detrminants dans leur carriere (Travolta l'etait en son temps, puis David Carradine recemment dans KILL BILL).
Mais PULP FICTION est d'abord un film de dialogue. Ne t'y plonge pas si tu n'aimes pas suivre de longues sequences dialoguees. Mais quelle jouissance! C'est drole, percutant, inoubliable. Une veritable marque de fabrique. Les dialogues sont tellement decales, c'est a peine croyable. Deux tueurs vont buter des mecs, et ils parlent de hamburgers. On a meme inventer un adjectif pour caracteriser ce type de reparties: on les appelle tarantinesques.
Et puis PULP FICTION, c'est une succession de scenes cultes ahurissantes, comme celle ou Bruce Willis, arme d'un Katana (reference a KILL BILL!!!) va delivrer son patron aux prises avec un pervers homosexuel qui le sodomise brutalement. C'est vraiment culte, tellement irrealiste, stylise, tellement CINEMA! C'est du cinema, ce n'est pas la vie reelle et au cinema, tout est possible, nous dit Tarantino. Le cineaste a invente ses propres references, ses propres reperes. Pour un second film, c'est vraiment du genie!
Et puis qu'y a t il dans la mysterieuse valise? Le realisateur nous montre pas son contenu. De l'or? Elle s'ouvre avec le code 666. Certains fans pensent qu'elle cache l'ame de Marcellus Wallas, que le Diable lui aurait aspire de son corps, ce qui expliquerait la presence du pansement situe sur la nuque de Marcellus...

Encore des repliques cultes (on ne s'en lasse pas!):
"- Tu sais comment on appelle un Quander Pander with Cheese a Paris?
"- Pas un Quander Pander with Cheese?
"- Non, avec leur systeme metrique, ca ne voudrait rien dire! Ils appellent ca "Royal Cheese"
"- "Royal Cheese"... et Big Mac?
"- Un Big Mac c'est un Big Mac sauf qu'ils disent LE Big Mac!"

"- Tu ne t'ais pas lave les mains!
"- Biensur que si mais ce sang ne veut pas partir.
"- Putain, mais regarde la serviette, elle ressemble a un Tampax!"

"Il voulait cacher sa montre mais il ne savait pas ou. Alors il se l'est mise dans le cul. Il fallait du courage, tu sais, pour se la mettre dans le cul."

"Bon, tu vas reintegrer ta caisse, tu vas rentrer chez toi, te branler une ou deux fois et tout se passera bien, ok?"

Tarantino a frappe un grand coup. C'est immense, un chef-d'oeuvre d'humour et de violence. Mais attention, PULP FICTION n'est pas un film tres violent, contrairement a sa reputation. Cela vient du fait que les sequences violentes le sont tellement qu'elles marquent toute la bande. Il n'y a guere plus de deux scenes vraiment violentes. Le realisateur s'est toujours vante de cela. Dans RESERVOIR DOGS, il n'y a qu'une seule scene violente, celle de l'oreille. Elle est tellement violente qu'elle en perturbe tout le film. Mais RESERVOIR DOGS est loin d'etre un film violent! Dans KILL BILL, Tarantino censure la sequence du massacre des 88 Fous en la mettant simplement en noir et blanc. Ainsi, il nous dit que nous, les occidentaux, n'avons pas un probleme avec le sang, mais avec la couleur rouge! A mediter.

En deux mots: Un film d'une tres grande qualite, joyaux de la culture cinematographique, et surtout absolument unique en son genre!




--20/20--
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#Posté le lundi 21 février 2005 17:47

Modifié le lundi 19 septembre 2005 13:33

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